Donnez-vous à fond !

Si Dieu vous a appelé, ne regardez pas par-dessus votre épaule pour voir si quelqu’un s’apprête à vous suivre.

« Si quelqu’un veut Me suivre, qu’il renonce à lui–même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il Me suive. »

Jésus — Luc 9:23 (Bible du Semeur)

Renoncer à soi-même, c’est devenir non-conformiste. La Bible nous invite à ne pas nous conformer à ce monde, que ce soit sur le plan physique, intellectuel ou spirituel. —Billy Graham

« Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous donner une intelligence nouvelle. Vous pourrez alors discerner ce que Dieu veut : ce qui est bien, ce qui lui est agréable et ce qui est parfait. »

(Romains 12:2, BFC)

Un jeune homme vint trouver le célèbre évangéliste américain Dwight L. Moody, pour lui demander :

— M. Moody, j’aimerais devenir chrétien, mais est-ce que ça veut dire que je dois renoncer au monde ? 

Moody lui répondit, dans son style à l’emporte pièce :

— Jeune homme, si vous vous donnez à fond dans la vie chrétienne, c’est le monde qui va bientôt renoncer à vous !

Florence Nightingale renonça à la fortune et au confort, et choisit de vivre dans la pauvreté, la maladie et la guerre, pour prendre soin de ceux qui souffraient. Elle écrivit dans son journal :

—  J’ai trente ans, l’âge du Christ lorsqu’Il débuta Sa mission. À présent, plus d’enfantillages, plus de vanités ! À présent, Seigneur, fais que je ne pense plus qu’à Ta volonté. 

Des années plus tard, vers la fin de sa vie illustre et héroïque, on lui demandait quel avait été son secret :

— Eh bien, répondit-elle, je n’ai qu’une explication. C’est que je n’ai jamais rien refusé à Dieu.

Le grand explorateur et missionnaire, David Livingstone, écrivait :

« On parle de mes nombreuses années passées en Afrique comme d’un grand sacrifice. Mais pouvons-nous appeler sacrifice ce qui n’est qu’un tout petit remboursement de l’immense dette que nous devons à notre Dieu ? Peut-on qualifier de sacrifice une vie qui, de bien des façons, a déjà reçu sa récompense : une forme de vie active et saine, la paix de l’esprit, la satisfaction de savoir qu’on fait le bien, avec en plus la formidable espérance d’une vie glorieuse dans l’au-delà ? »

« Assurément, il ne s’agit nullement de sacrifice. Parlons plutôt de privilège. L’anxiété, la maladie, la souffrance, le manque de confort, ou les dangers qui se présentent parfois, tout cela peut nous faire hésiter, chavirer, mais puissent ces moments de doute n’être que passagers ! »

« Toutes ces difficultés sont dérisoires en comparaison de la gloire qui sera révélée en nous et pour nous. »

« Non, je n’ai jamais fait de sacrifice ! »

« Comment peut-on parler ainsi, quand on pense au grand sacrifice qu’Il a fait, Lui, en quittant le trône de Son Père pour Se donner à nous ? »

L’ironie du sort, et cela est frappant dans l’histoire, c’est qu’avec le recul du temps, les considérations de positions et de titres n’ont plus la moindre importance dans le jugement que les hommes portent les uns sur les autres. Lorsque l’on considère le souvenir qu’un homme laisse à la postérité, on constate que l’histoire  se moque éperdument de son rang, de son titre et de la fonction qui était la sienne, mais qu’elle se souvient seulement de la valeur de ses actes, et de ses qualité de cœur et d’esprit.

Il vaut mieux mourir pour quelque chose que de vivre pour rien.

Il est facile de se donner des excuses, d’expliquer pourquoi on ne peut pas y arriver, pourquoi on ne devrait même pas essayer d’y arriver. Des excuses tout à fait valables, des excuses logiques, raisonnables, acceptables.

Et dans la plupart des cas, les gens s’empresseront d’accepter vos excuses, parce qu’ils ne veulent pas s’engager non plus, et lorsqu’ils vous excusent, c’est eux-mêmes qu’ils excusent.

Mais Dieu vous excusera-t-Il ?

Traduction de l’original anglais « Go all out » par Berniris

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